L1 - Lens - Runje : «On va se battre»

Deux ans au Standard de Liège, un sous la direction de Jean Tigana au Besiktas Istanbul et revoilà Vedran Runje, l'ancien portier de l'Olympique de Marseille, en Ligue 1. Pas sur les bords de la Grande Bleue, où la fin, divinement chauve, fut douloureuse, mais à Lens. Lens où, l'arrivée du Croate pousse un peu plus Charles Itandje vers la sortie. L'arrosé est devenu, de façon involontaire, l'arroseur. Paroles.



Vedran Runje, vous revoici en Ligue 1, à Lens...


C'est bien. Je retrouve le football français après deux ans en Belgique et un an en Turquie. J'avais envie de revenir en France. Les contacts avec Lens duraient depuis quelques mois. J'ai reçu une offre et j'ai été d'accord. A un moment, il y a eu quelques petits problèmes avec le Besiktas mais tout s'est bien arrangé et j'en suis content.


Avez-vous été surpris par l'intérêt du Racing ?


Après avoir perdu toute une saison lors la dernière journée alors que vous avez travaillé dur, les dirigeants ont pris la décision de changer des choses. On est tous passé par là. J'avais encore deux ans de contrat au Besiktas, avec la qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. J'ai abandonné cela pour venir à Lens.


Où vous serez numéro un dans les buts devant Ronan Le Crom et Charles Itandje ?


Dans le Football, la concurrence existe et existera toujours. On va voir ce que ça va donner. On va se battre chacun pour notre place. On verra ce que le coach décidera. Pour l'instant, on court (NDLR : Lens est en période de préparation physique), on n'a pas le temps de réfléchir. Comme je le dis, on a toute la saison devant nous. On verra ce que ça donnera. Je ne peux pas dire ce qui va se passer.


Un mot sur l'Olympique de Marseille, que vous allez retrouver cette saison. Marseille où vous avez été «victime» du retour de Fabien Barthez ?


J'ai passé de bons moments là-bas. C'est un club que je ne peux pas oublier. Il faut tourner la page, Lens est mon nouveau club. Je suis ici et très content d'y être. Je dois prouver certaines choses. C'est comme ça lors de chaque match, lors de chaque saison. Il faut sans cesse avancer, répéter, ne pas avoir peur. Je n'ai pas eu de problèmes avec l'OM mais avec certaines personnes. Je pense que je suis parti de l'OM la tête haute. J'y ai laissé beaucoup d'amis ainsi qu'une trace dans l'esprit du public. On a eu des résultats mais quelques personnes ne partageaient pas mon opinion. Ces personnes ont pris des décisions.





Propos recueillis par Olivier Maillard, à la Gaillette, à Avion